Notre collègue David Pieropan revient du Kidscreen Summit 2014 où il a pu représenter Toast Studio lors de l’événement. Voici 10 de ses constats.

1 : Le Québec est une force formidable

Le Québec est représenté par un nombre impressionnant de délégués, à l’image de la vigueur de notre industrie. La SODEC a fourni également des tables de rencontres et la Délégation du Québec à New York a organisé un cocktail de réseautage dans ses impressionnants bureaux de Rockfeller Plaza.

2 : Kidscreen, c’est principalement à propos de séries d’animation

C’est d’abord et avant tout un lieu de rencontre pour l’industrie de l’animation. Toutes les idées y sont, du petit film d’auteur artsy jusqu’aux blockbusters comme Sonic the Edgehog. Le live-action, bien que minoritaire, peut quand même trouver sa place dans les pitchs, les conversations et les discussions.

3 : Trop de monde, pas assez de temps

Ici, comme vous trouvez des gens de partout dans le monde, il faut prioriser et cibler selon vos besoins. L’horaire de tout le monde est rempli du matin jusqu’au soir. Il faut donc se préparer longtemps d’avance afin de pouvoir rencontrer les bonnes personnes (surtout les diffuseurs/acheteurs).

4 : Autre chose que de la jeunesse

Kidscreen, ce n’est pas seulement que pour l’animation et la télévision pour les jeunes. La moitié des contacts que j’ai faits lors de ce sommet concernent des projets qui n’ont rien à voir avec le jeunesse ni l’animation. C’est l’avantage de rester ouvert aux opportunités et de provoquer des rencontres par hasard, qui peuvent déboucher sur des idées ou des révélations.

5 : Twitter est encore une niche

Par réflexe, j’ai twitté quelques remarques, faits ou anecdotes intéressantes, sans nécessairement avoir l’intention de couvrir l’événement. Puis quelques autres délégués présents ont retweeté, commenté, ajouté à leurs favoris. Très rapidement, en 2 jours, j’ai rapidement fait la rencontre de quantité de gens qui ont tweeté l’événement et ce fut des rencontres marquantes. Dommage que trop peu de gens utilisent Twitter pour ce genre d’événement.

6 : Il y a beaucoup de « consultants »

Je reste surpris du nombre de gens rencontrés dont je ne comprends toujours pas le travail ni la mission. Dans ce genre d’évènements, il y a beaucoup de « consultants » dont l’offre de service et l’expertise restent floues, même après 10 minutes de discussion. Bref, il faut éviter à tout prix ces rencontres.

7 : Se trouver des mentors

J’ai eu la chance d’avoir des insider’s tip de la part d’habitués du Kidscreen Summit, qui m’ont proposé des rencontres de réseautage et de démarchage d’affaires. Trouvez les vôtres avant le départ.

8 : « See you at the MIP »

L’objectif premier de rencontres faites lors du Kidscreen est de bâtir des relations sur le long terme. La plupart des habitués y retournent pour revoir des gens de l’industrie qu’ils ont appris à bien connaître au fil des années. Voilà pourquoi il est important de maintenir un lien avec ces personnes même entre les évènements.  Et d’aller au MIP.

9 : Finalement, on n’est pas si pire

Côté financement, le Canada s’en sort plutôt bien. D’abord, nous avons la chance d’avoir deux marchés distincts. Ensuite, nous avons le FMC et les crédits d’impôts. En comparaison, l’Italie n’a pas de financement public ni de crédits d’impôt, et puis le comble, seul la RAI finance des produits jeunesse. Chaque pays vit ses propres réalités.

10 : Les conférences, pertinentes ou pas

Lors des panels et speech, on peut parfois tomber sur un expert drôle, divertissant et charismatique, tout comme on peut tomber sur un prof d’écriture de nouvelles de première année du CÉGEP. Bref ce n’est pas donné à tout le monde de donner une spectacle devant une foule et quand on connaît peu les panellistes d’avance, la pertinence réelle relève parfois du hasard.

Le site du Kidscreen Summit