Les diffuseurs de contenu traditionnels sentent l’effet des marques-éditrices.

Cette année, il était possible de regarder le tournoi Masters de la PGA sur les ondes de CBS (notamment). La couverture habituelle, avec ses commentateurs qui chuchotent les derniers coups d’approche et le classement. L’équipe de production sélectionnait les joueurs à voir et les coups à ne pas manquer. Cette diffusion venait aussi avec son lot de publicités plus ou moins ciblées.

Comme dans beaucoup de cas de nos jours, il était aussi possible de télécharger l’application du Masters 2013, suivre les résultats en direct, visionner le tournoi en direct, sélectionner les meilleurs moments à revoir.

Le 2e écran était devenu le premier. Et c’était la marque-organisatrice qui devenait soudainement le diffuseur.

Les marques se positionnent de plus en plus comme créatrices (et diffuseurs) de contenu et les canaux de diffusion plus traditionnels commencent vraiment à le sentir.

J’ai tiré l’exemple du tournoi Masters de l’article de cette semaine, publié par David Carr au NY Times où il démontre l’impact réel qui se fait sentir du côté des diffuseurs télé.

Cependant, nous pourrions appliquer cette réflexion à la plupart des autres médias traditionnels (journaux, magazines, etc.). Le fait que de plus en plus de marques diffusent leur propre contenu a un impact grandissant et la course à l’adaptation est en cours depuis déjà un certain temps.

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