Une heure avec des experts Kickstarter, grâce à Sundance.

Le festival Sundance bat son plein ces jours-ci et cette année, ils organisent une série de panels quotidiens auxquels on peut participer en ligne.*

Celui de samedi après-midi sur Kickstarter était particulièrement intéressant. Elisabeth Holm, directrice du Film Program chez Kickstarter, qui a d’ailleurs elle-même participé au financement d’environ 400 productions, faisait partie du panel et a présenté des exemples, statistiques et bonnes pratiques.

Dans les 12 derniers mois, Kickstarter a permis de financer 100 M$ dans les domaines du film (fiction et documentaire), un « milestone » majeur pour cette plateforme de crowdfunding.

Une des choses qui ressort est qu’au-delà d’amasser des fonds, Kickstarter permet de développer une communauté autour de votre production. Une communauté qui a un attachement particulier à votre projet et qui ne se gênera pas d’en parler et de le mentionner.

Les projets restent modestes, avec des objectifs moyens tournant autour de 10 000 $, mais le concept prend vraiment un élan particulier en ce moment. 25 $ est participation la plus commune par les participants, 70 $ étant la moyenne (10 000 $ ayant été la plus grande contribution par un individu à ce jour).

Les producteurs n’offrent pas vraiment d’équité dans la production, mais plutôt une expérience créative, un éventuel téléchargement ou une copie DVD, du swap, un accessoire du film.

L’établissement de ces « packages » liés à la hauteur de la contribution crée beaucoup de discussions, mais dans plusieurs cas, les idées les plus simples sont celles qui ont parfois le plus de buzz.

Un autre aspect qui a été abordé pendant le panel est la réticence à se mettre à nu, en public qui, pour des créateurs, est un facteur non négligeable dans la considération de Kickstarter comme source de financement. La suggestion est de regarder les autres campagnes, voir ce qui se fait, comment ils se présentent, voir ce qui fonctionne et pourquoi, ça peut aider à briser le « trac ». Dans le fond, voir que ce n’est pas si pire que ça si c’est ce qui permet au projet d’aller de l’avant.

Je n’ai repris ici que quelques sujets abordés pendant ce panel fort intéressant et dense en contenu.

Je recommande habituellement une lecture relativement courte, un truc rapide et pas trop complexe, mais cette semaine je fais différent en vous recommandant l’écoute de ce panel d’une heure, disponible sur YouTube.

* Pour les intéressés, les panels sont organisés et diffusés via Google Hangouts.

Voici une captation de ce panel.

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