« Nous parlons principalement aux 14-17 ans, mais nous ne simplifions pas notre contenu. »

The Economist existe depuis 1843. C’est une très longue histoire et une tradition bien ancrée qui se décline dans chacun de ses textes.

Ce média, vu comme étant sérieux et « adulte, » réussit présentement très bien sur Snapchat grâce à une stratégie et une approche de contenu bien réfléchie qui mettent à profit la section Discover de la plateforme, celle qui permet à ses utilisateurs de découvrir des contenus de haute qualité et des utilisateurs pertinents.

« Snapchat Discover est directement lié à la plus grande variation de notre audience depuis notre fondation en 1843 – c’est très excitant pour nous d’être devant une audience de cet âge, » mentionne Lucy Rohr, responsable de Snapchat chez The Economist.

Ce qu’ils ont réussi, c’est de poursuivre leur mandat de média d’information en couvrant les grands dossiers, mais en les adaptant à une audience de 14-17 ans, sans sursimplifier le contenu.

Je garde toujours un oeil sur ce que les médias (petits ou grands) font. Je crois fondamentalement qu’il y a quelque chose à tirer, pour les marques, des stratégies de contenu mises en place par ces organisations. On ne se le cachera pas, s’il y a un segment de l’industrie qui se doit d’utiliser les outils de contenu le mieux possible, ce sont les médias. Les marques et annonceurs survivront s’ils n’utilisent pas le contenu à son plein potentiel, mais les médias eux, c’est une tout autre histoire.

Pour en savoir plus sur la stratégie Snapchat de The Economist, faites le saut vers Journalism.co.uk, qui a publié un excellent article résumant une conférence donnée par Lucy Rohr.