Le New York Times se sépare de son groupe Facebook « The New York Times Cooking Community », qui compte 77 000 membres.

Que feriez-vous si vous construisiez quelque chose qui venait à connaître un peu trop de succès et qui devenait incontrôlable ?

C’est un peu ce qui est arrivé au New York Times. En 2019, le média a lancé un groupe Facebook appelé « The New York Times Cooking Community » qui compte désormais près de 77 000 membres.

Et c’est devenu trop gros.

Il semble bien que c’est désormais un groupe qui n’est pas si bien aligné que cela avec les objectifs du média.

Ben Smith (du NYT) a fourni un peu de contexte au fait que le NYT laissera aller le groupe. Présentement, le groupe est surtout l’endroit où quelqu’un peut publier des photos de ses créations culinaires et recueillir des commentaires et des « likes », plutôt qu’un endroit qui amène réellement les gens sur le site du New York Times.

Et c’est pourquoi le média a maintenant décidé de transférer la modération et la propriété à la communauté, ils recherchent 10 à 20 modérateurs qui pourront prendre en charge l’animation de la communauté, la modération des commentaires et ainsi de suite.

Dans un article publié sur le site du Nieman Journalism Lab, Laura Hazard Owen détaille la situation et explique comment un groupe initialement créé par la marque pour stimuler les abonnements à son produit NYT Cooking a fini par devenir toute autre chose.

Les communautés et les interactions humain-à-humain sont un excellent moyen de favoriser la connexion et la relation entre une marque et son audience, mais comme le montre le NYT, elles peuvent parfois prendre un tournant inattendu, devenir plus grandes qu’anticipé, et il faut être suffisamment mature en tant que marque pour simplement les laisser partir et les laisser voler de leurs propres ailes.

Votre marque a-t-elle créé des communautés en ligne? Ont-elles été un défi pour garder le cap sur les objectifs de la marque? Nous serions ravis de connaître votre avis sur le sujet. N’hésitez pas à nous contacter!