Tout le monde sait que le marketing d’interruption n’est plus aussi efficace qu’avant.

Les consommateurs contrôlent maintenant quand, où et comment ils interagissent avec les marques.

Les marques doivent cesser d’interrompre ce qui intéresse les consommateurs et devenir ce qui les intéresse.

Si les consommateurs ne souhaitent pas être interrompus par une publicité traditionnelle lorsqu’ils se divertissent, alors la publicité doit devenir le divertissement.

Les consommateurs veulent qu’on leur raconte de belles histoires. Nous pensons qu’il leur importe peu de savoir qui les raconte du moment qu’elles les divertissent, les informent et génèrent chez eux une émotion. C’est ce qui caractérise les bonnes histoires, non ? Elles vous font ressentir quelque chose.

Les marques qui séduisent les consommateurs en créant des contenus racontant des histoires finiront par obtenir la récompense ultime : la fidélité à la marque.

L’industrie semble aller dans notre sens : on voit fleurir un peu partout des studios de production de contenus. Les studios de production de contenus sont la nouvelle poule aux œufs d’or, mais peu de personnes savent pourquoi, comment les mettre en place, ce qu’ils doivent produire, qui embaucher et surtout comment mesurer le retour sur investissement.

David Beebe, producteur exécutif chez Toast, a passé sa carrière à créer des histoires pour les entreprises de médias, les sociétés de production, les éditeurs et les marques (il a fondé et dirigé des studios de production de contenus mondiaux qui ont développé, produit et distribué avec succès des contenus qui ont gagné les cœurs, les esprits et les portefeuilles des consommateurs) et a, dans de nombreux cas, fait passer le marketing d’un centre de coûts à un centre de revenus, tout en gardant la propriété intellectuelle.

Lors de notre prochain webinaire, David vous présentera les différentes formes de studio de création de contenus et vous expliquera tout ce que vous devez savoir sur eux. Il donnera son point de vue basé sur son expérience du monde réel. À la suite de cela vous saurez parfaitement lequel vous convient le mieux.

Voici les sept principaux types de studios de création de contenus. Il existe de nombreux points de vue sur la meilleure marche à suivre (en particulier pour les marques) et beaucoup sont égocentrés car ils se fondent sur des objectifs personnels. Nous aborderons tous les aspects des différents modèles, bons comme mauvais, lors de notre webinaire.

1. Studios de création de contenus internes

Red Bull fut la première, mais de nombreuses marques ont suivi en se dotant d’un studio de création de contenus interne, de Pepsi à Sprint en passant par Unilever et Marriott (ce dernier fondée par David Beebe). Les studios de création de contenus internes sont généralement chargés de développer, produire et distribuer des contenus de marque de tous types. Parfois, cela implique un développement créatif en interne, avec une production externe, mais des dizaines d’autres scénarios sont possibles. L’important est que la marque ait investi dans une équipe interne pour diriger la création de contenus racontant une histoire. Les modèles financiers varient. Nous nous y intéresserons également.

2. Studios de création de contenus des sociétés de production

Ils sont beaucoup trop nombreux pour être énumérés. Il s’agit de sociétés de production indépendantes qui se concentrent sur le développement créatif et stratégique du contenu de marque. Le modèle typique consiste à développer des idées et créer des concepts pour des marques cli. La marque paie la société de production pour qu’elle produise du contenu. Nous aborderons les différents scénarios.

3. Agences de publicité et cabinets de conseil

On parle ici aussi bien des agences média comme MEC que des agences de publicité comme GREY et des agences de consultation comme Accenture et des agences de marketing numérique. Et oui, tout le monde veut s’y mettre. Elles offrent toutes une variété de services allant de la création aux services stratégiques en passant par les services de production.

4. Maisons de presse

On peut évoquer le New York Times et ses studios T Brand, mais aussi Vice et Condé Nast. La quasi-totalité des maisons de presse possèdent un studio de création de contenus. Le contenu créé est la plupart du temps de la publicité native, et elles utilisent des publications et des plateformes intégrées pour attirer les consommateurs. Il s’agit parfois de contenu vraiment original.

5. Entreprises de médias : chaînes de télé, radios, chaînes câblées

Les chaînes de télévision ont tendance à développer un contenu dérivé de leurs émissions. David Beebe a fondé et dirigé le studio de création de contenus de Disney / ABC Television Group, qui a développé des webisodes pour des séries comme Gray’s Anatomy, LOST, Desperate Housewives ou Ugly Betty et a ensuite vendu des intégrations aux annonceurs. Cela existe encore. Les chaînes câblées comme CNN développent des contenus originaux pour les marques et utilisent leurs chaînes de télé et leurs chaînes internet pour les distribuer.

6. Réseaux sociaux

Les réseaux sociaux comme Facebook, Snapchat et Instagram ont monté des équipes de création de contenus internes pour développer des contenus originaux de tous types pour les marques.

7. Influenceurs et réseaux de chaînes

Viennent ensuite les réseaux de chaînes comme Brandworks de Fullscreen, Studio 71 et bien entendu les influenceurs eux-mêmes qui possèdent tous, à leurs échelles respectives, leurs studios de création de contenus.

Il existe encore quelques autres modèles.

La bonne nouvelle est que la technologie a permis à chacun de créer du contenu et d’établir un lien direct avec le consommateur, ses fans ou ses amis. La mauvaise nouvelle est que tout un chacun est devenu créateur de contenu. Il existe de nombreux contenus excellents, mais l’inverse est également vrai : soutenus par des stratégies qui ont été développées par des pseudo-experts en contenu de marque venus récolter les œufs d’or de la poule et ne sachant pas développer des contenus attrayants et engageants, les contenus médiocres foisonnent également. 

Dans un monde ou chacun est créateur de contenu, le contenu n’est plus roi, le consommateur l’a détrôné.