C’est faux. Notre capacité d’attention n’est pas en décroissance!

On vous a déjà servi l’exemple du taux d’attention d’un poisson rouge en vous parlant du fait que les gens ont un niveau de concentration très très bas depuis l’arrivée des téléphones intelligents?

Et bien c’est faux.

L’être humain n’a pas changé dans les 10 dernières années. Tout comme il a très peu fondamentalement changé au cours des derniers siècles.

Cependant, une chose a changé: l’offre.

L’offre de contenu, d’options que nous avons dans nos choix de consommation.

À chaque instant que vous passez sur Facebook ou tout autre réseau social (à titre d’exemple), vous pouvez vous arrêter sur une vidéo ou cliquer sur un texte, mais vous savez consciemment que si votre choix s’avère ennuyant, vous pouvez vous remettre à faire défiler votre écran dans l’instant afin de trouver autre chose.

Cependant, votre niveau d’attention n’a pas été affecté. C’est le fait que vous sachiez que vous avez d’autres options à votre disposition qui fait en sorte que vous êtes moins tolérant qu’avant face à un contenu qui n’est pas à la hauteur.

Si « avant » nous écoutions plus longtemps avant de décrocher, c’est qu’on ne pouvait pas vraiment être sûr qu’il y aurait d’autres, meilleures options à notre disposition. Ce n’est plus le cas.

Et pourquoi suis-je aussi sûr que notre capacité d’attention n’a pas été altérée dans les 10 dernières années?

Nous sommes capables de faire du « binge watching » et regarder la saison ENTIÈRE de House of Cards en un week-end.

Quand c’est bon, on reste.

Et c’est vraiment là que se trouve la recette de l’attention chez l’être humain: l’intérêt à rester.

Alors oui, vous pouvez produire des contenus plus longs si vous le désirez. Y mettre plus de « jus », plus de viande sur l’os. Aller au bout du sujet.

Si c’est bon, ils resteront.

Jenny Mudarri, collaboratice chez la plateforme Wistia, a publié un article qui fait l’apologie des contenus vidéos longs.

Elle y cite une statistique fort intéressante:

« […] une étude réalisée en 2017 par la plateforme de marketing vidéo Twenty Three a montré que 80% des vidéos étudiées avaient moins de 5 minutes, mais que ces courtes vidéos représentaient moins d’un tiers de l’engagement vidéo global. Les 8% de vidéos de 15 minutes ou plus ont attiré 50% de l’engagement. »

On a ici une étude démontrant que l’on peut aller chercher un grand nombre de visionnages sur des vidéos courtes, mais l’engagement profond se manifeste sans équivoque dans les vidéos plus longues.

Et produire plus long ne veut pas dire produire plus cher. Nos équipes de production chez Toast l’ont démontré bon nombre de fois à plusieurs clients.

Si vous vous concentrez sur des contenus courts, n’hésitez pas à considérer la production de contenus vidéo plus longs. L’engagement y est plus fort, et vos contenus plus « complets. »

Et si vous désirez explorer plus en détail la production de contenus longs pour votre marque, contactez-nous et nous pourrons échanger sur le sujet.