Les paywalls* sont un moyen souvent utilisé pour monétiser le contenu. Celui du Globe & Mail est conçu de telle sorte qu’il sait automatiquement quand l’utiliser et quand ne pas l’utiliser.

(* En français, le mot paywall est très souvent utilisé. Il est parfois traduit par péage de lecture numérique ou verrou d’accès payant, mais ces expressions sont très peu utilisées.)

Nous avons tous rencontré cette méthode pour générer des revenus par le biais du contenu: placer un paywall devant votre contenu de sorte que vous devez vous abonner pour lire un article ou visionner une vidéo, par exemple.

Qu’est-ce qu’un paywall?

Un paywall est une tactique qui bloque une partie ou la totalité d’un contenu (il peut s’agir d’une vidéo, d’un article, d’une infographie, etc.) et demande au visiteur de s’abonner ou de fournir des données (le plus souvent par le biais d’un abonnement payant) afin de pouvoir lire, visualiser ou écouter le contenu.

Ce que beaucoup de médias et d’éditeurs ont fait avec succès au cours de la dernière décennie, c’est de permettre à un visiteur d’accéder à un nombre donné de contenus avant de montrer le paywall. Ainsi, les gens peuvent se faire une idée de la manière dont l’éditeur ou le média traite le contenu, de la valeur que le visiteur peut en retirer, avant de lui demander d’ouvrir son portefeuille. Le New York Times est connu pour avoir utilisé cette méthode avec beaucoup de succès afin d’amener ses abonnements numériques à des niveaux jamais atteints par d’autres éditeurs.

Une nouvelle approche très intéressante, dérivée de ce dernier exemple, est celle du Globe & Mail, ici au Canada. Il a intégré l’intelligence artificielle dans son paywall. Que fait cette IA, appelée « Sophi »?

Elle analyse les habitudes des visiteurs sur le site et évalue les chances qu’ils s’abonnent au Globe & Mail. Si le score est trop faible, Sophi n’affiche tout simplement pas le paywall et permet au visiteur de continuer à vivre une expérience agréable avec l’éditeur, sans le déranger avec une offre qu’il n’accepterait pas.

Par exemple, comme le présente Sonali Verma, chef de projet senior chez The Globe & Mail:

« Un lecteur qui lit principalement des actualités générales et des recettes sera peut-être moins enclin à s’abonner qu’un lecteur qui lit beaucoup de contenu lié aux affaires. Sophi pourrait tout de même présenter à ce lecteur d’actualités un paywall. S’il ne sort pas son porte-monnaie, le modèle ne lui répétera pas le même message. Au lieu de cela, Sophi pourrait pivoter, et essayer de demander au lecteur de s’inscrire avec une adresse électronique à la place. »

C’est un excellent exemple de ce sur quoi nous travaillons chez Toast: l’expérience de contenu.

Toute marque, tout diffuseur et tout éditeur a des objectifs commerciaux clés. Mais ces objectifs ne doivent pas faire obstacle à une expérience de contenu de qualité. Ce sont les expériences de contenu réussies qui peuvent générer des revenus, des ventes et un succès commercial global. Elles vont de pair.

Je vous invite à en savoir plus sur le paywall du Globe & Mail dans un article publié par Sarah Scire sur le site du Nieman Lab.

Et après avoir lu l’article, pourquoi ne pas vous demander: quel type d’expérience de contenu offrons-nous à nos audiences? Comment pouvons-nous l’améliorer? (Oh et au fait, les experts de Toast peuvent vous aider!)