Le marketing par courriel est un véritable canal de création de valeur. Voici les 7 niveaux de notre échelle de maturité.

Vous considérez-vous comme ayant une stratégie de marketing par courriel basique, intermédiaire ou avancée?

Les marques, les éditeurs et les diffuseurs doivent mettre en œuvre les meilleures pratiques en matière de marketing par courriel et ainsi gagner en maturité pour exploiter encore plus la puissance de ce que certains seraient même tentés de considérer comme un canal « old school » (et je vous le donne en mille: ce ne l’est pas!).

À quel niveau de maturité considérez-vous votre stratégie d’infolettre? Comment vous comparez-vous par rapport à vos compétiteurs?

Avec l’échelle ci-dessous, évaluez à quel niveau votre stratégie courriel se situe en ce moment et posez-vous les questions sur comment vous pourriez l’améliorer encore davantage :

  • Niveau 0 : Nous avons une feuille Excel avec les adresses courriel que nous avons recueillies lors d’une conférence il y a trois ans.
  • Niveau 1 : Nous capturons activement les adresses électroniques de nos visiteurs, prospects, leads (en ligne et/ou hors ligne).
  • Niveau 2 : Nous avons un calendrier éditorial pour l’envoi d’une infolettre au moins tous les deux mois.
  • Niveau 3 : Nous surveillons les taux d’ouverture et de clics pour nous comparer et recueillir des insights sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.
  • Niveau 4 : Nous segmentons nos listes d’envoi en fonction de données saisies dans les formulaires d’abonnement
  • Niveau 5 : Nous envoyons différents bulletins d’information à nos segments de listes courriel.
  • Niveau 6 : Nous segmentons également nos listes de diffusion en fonction des comportements passés (ouverture, clics)
  • Niveau 7 : Nous personnalisons le contenu de nos courriels pour chaque abonné, en fonction de la segmentation et du comportement (bien au-delà de la formule «Bonjour [Prénom]»)

Cependant, toute marque qui veut avoir une bonne exécution de marketing par courriel se doit gagner en maturité au fil du temps et donc mettre en œuvre ces meilleures pratiques, tout en restant à l’affût de ce que fait la compétition et les spécialistes du marketing par courriel.

Et c’est là qu’interviennent les éditeurs et les médias.

Dans le contexte actuel de la crise des médias, surveiller ce que font les éditeurs pour tirer parti de leurs initiatives en matière d’infolettre peut être riche en inspiration et en innovation.

Les médias traditionnels sont en crise depuis un certain temps déjà et ces éditeurs cherchent la meilleure façon de créer une relation de confiance avec leurs lecteurs, et de les convertir éventuellement en abonnés payants.

Ce modèle d’abonnement payant a fait ses preuves dernièrement chez de grands médias, car les revenus publicitaires ne cessent de diminuer chaque mois.

Dans ce contexte, les infolettres jouent un rôle clé dans la création de cette relation de confiance avec un lectorat qu’ils peuvent solliciter sur une base quotidienne, ou hebdomadaire, par courriel.

Le courrier électronique reste l’un des véritables canaux qui n’ont pas encore été trop  touchés par les algorithmes. L’accès à la boîte de réception de vos abonnés est bon marché, facile et est une tactique qui vous permet d’avoir un contrôle réel sur vos données, vos abonnés, votre «communauté» (contrairement à la très grande majorité des réseaux sociaux, où on « loue » un accès à nos abonnés).

Le truc, c’est d’avoir le bon contenu dans cette boîte de réception. Au bon moment.

Dans un article de What’s New in Publishing, Simon Owens plonge profondément dans ce que les médias et les éditeurs ont récemment mis en place avec leurs listes de diffusion.

Le New York Times a découvert que ses abonnés d’infolettre(s) sont deux fois plus susceptibles de devenir des membres payants que les non-abonnés. Le New Yorker est arrivé à une conclusion similaire avec son bulletin New Yorker.

Chez Toast, nous sommes même arrivés à la conclusion que notre propre adhésion au bulletin est un bon indicateur pour savoir si un client à qui nous faisons une proposition nous choisira comme fournisseur. Une analyse que nous avons effectuée a démontré que 80% de nos nouveaux clients étaient déjà abonnés à notre courriel hebdomadaire lorsqu’ils nous ont confié leur premier mandat.

Des thèmes spécifiques et des formats interactifs (voir ce que fait Quartz) à la personnalisation plus intense (voir ce que fait Washington Post), l’article d’Owens plonge profondément dans ce que les marques pourraient également faire pour tirer parti de ce canal à forte valeur ajoutée.

Fini le temps où vous envoyez un seul courriel à toute votre liste.

Alors, où vous situez-vous sur notre échelle de maturité pour le marketing par courriel?

Vous souhaitez augmenter votre liste de diffusion ou améliorer votre stratégie d’infolettre? Faites-nous signe et planifiez une consultation avec nos experts chez Toast dès maintenant.