Ce n’est pas tous les producteurs de contenu qui sont victimes d’un faible niveau d’attention de leur audience, vous pouvez produire du contenu plus long, qui va au fond des choses.

Vous avez peut-être remarqué que je parle de contenu long sur une base régulière. Bien que beaucoup croient dans les contenus courts, des contenus « snackable », je crois fortement dans le potentiel du contenu long (et je ne suis pas le seul), qui permet une couverture en profondeur d’un sujet ou d’un personnage donné.

Bien sûr, les contenus longs ne sont pas tous créés égaux et vous aurez besoin d’un bon journaliste, rédacteur ou réalisateur de façon à en faire quelque chose que les gens voudront regarder/lire/consommer. Bien que vous puissiez parfois vous en sortir avec des contenus courts de moins bonne qualité, ce n’est tout simplement pas possible avec une vidéo de 12 minutes.

The Economist a récemment débuté la production de contenus vidéo plus longs. Ils ont créé un nouveau département, Economist Films, qui a la tâche de produire des films de 12-15 minutes sur de grands sujets (légalisation de la drogue, euthanasie, énergie solaire, etc.).

Un aspect intéressant de ces productions est la création de partenariats avec des annonceurs, mais pas en tant que publicités pures. Les annonceurs (Virgin United par exemple, le premier à embarquer dans l’aventure) obtiennent un branding sur la série et de la visibilité sur le site de Economist Films. Dans cette première série, « Virgin United supporte et a un intérêt naturel dans les sujets que nous couvrons » mentionne Nicholas Minter-Green, président de Economist Films. Cependant, je crois fortement que cette formule de commandite devra évoluer pour intéresser d’autres annonceurs à embarquer.

Un récent article de Digiday va plus en détail dans l’approche, les métriques et les KPI (Facebook vs YouTube, etc.) mais aussi sur leur plan de faire évoluer leur modèle, qui est présentement indépendant de plateforme (« platform agnostic »).