« Le data peut convaincre les gens, mais il ne les inspire pas à agir. »

(Ne vous inquiétez pas, ceci n’est pas un article scientifique)

Vous l’avez entendu, les histoires et le storytelling sont d’excellentes façon de créer cette connexion émotionnelle avec une audience, ou des clients potentiels.

Mais pourquoi ? Nous y croyons tous, mais est-ce qu’il y a de la science qui vient appuyer ceci ?

Il y en a.

L’article d’aujourd’hui fait un excellent travail à joindre les deux bouts entre le storytelling tel qu’on y croit et des recherches scientifiques qui viennent appuyer nos croyances.

Clare Dodd a ainsi publié un excellent résumé qui fait le lien entre différentes recherches scientifiques sur le storytelling. On y trouve d’excellentes citations.

Keith Queensbury de John Hopkins a fait une analyse formelle de 108 publicités diffusées pendant le Super Bowl. Il a trouvé que « peu importe le contenu de la publicité, c’est la structure de ce contenu qui prédit son succès. » En autres mots, raconter une histoire est meilleur que de faire une liste de fonctionnalités d’un produit.

Clare présente aussi des constats qui démontrent que le cerveau d’une personne qui raconte une histoire et celui de la personne qui écoute l’histoire peuvent se synchroniser.

Lorsqu’elle parle en anglais, les volontaires comprenaient son histoire et leurs cerveaux se sont synchronisés. Lorsqu’elle avait de l’activité cérébrale dans son cortex insulaire, ils en avaient aussi. Lorsque son cortex frontal s’est animé, le leur aussi a montré une activité accrue. En racontant une histoire, la femme pouvant implanter des idées, des pensées et des émotions dans le cerveau de ceux qui l’écoutaient.

Elle parle aussi de la pyramide de Freytag, l’image se trouvant au haut de cet article, qui décrit comment une histoire devrait être structurée.

Tout ceci peut sembler très scientifique et aride, mais l’article vaut la peine d’être lu, il est très accessible.